Offre emploi

Chargé.e de la gestion des dons et des relations donateurs Mission Présente actuellement dans 6 pays, l’association coopère avec des partenaires locaux qui proposent, mettent en place et suivent les projets aux côtés des bénéficiaires. Le financement des activités est issu principalement de la générosité du public, ainsi que de contributions de partenaires privés et de subventions de bailleurs privés et publics. Fonction : En coopération avec la Responsable de la collecte de fonds, vous assurez la gestion des dons et optimisez la qualité et la pérennité des relations avec les donateurs. Vous travaillez en interne en collaboration avec la Chargée du marketing digital, les bénévoles, la responsable administrative et financière et le pôle programmes. En tant qu’interlocuteur.trice principal.e des donateurs, vous êtes en charge de : L’application et l’amélioration de la procédure de gestion des dons Réception, saisie et remise en banque des dons reçus par courrier et en ligne Information et traitement liés aux cartes cadeaux Édition et envoi des reçus fiscaux Gestion des flux de dons en aval : suivi des virements, rejets, annulations,… Gestion des retours de courriers Participation à l’optimisation des procédures d’accès, de traitement et de sécurisation des données Encadrement des bénévoles : planning, attribution des taches, animation du groupe L’optimisation de l’exploitation des données Propositions pour renforcer les capacités de la base de données comme outil d’analyse et de sélection (enrichissement, codifications, segmentations, requêtes, statistiques) Appui à la Responsable de collecte pour l’extraction des données et la sélection des donateurs Coordination avec les prestataires : hébergeur de base de données, prestataire de saisie, imprimeurs de supports liés aux relations donateurs L’instauration d’une relation privilégiée avec les donateurs Accueil téléphonique, information et réponses aux demandes des donateurs et prospects par téléphone, par courrier et par email Remerciements personnalisés de donateurs Enrichissement de la base de données en informations recueillies auprès des donateurs Participation à la création de supports destinés aux donateurs et suivi des stocks Aide à la préparation de messages ciblés ou d’enquêtes et gestion du planning annuel Propositions d’actions et de contenus destinés à mieux accueillir, fidéliser et informer les donateurs Profil du candidat Formation / Expériences : Minimum Bac +2 en communication, marketing, relations clients, commerce 2 ans d’expérience en gestion de base de données ou en marketing direct Une expérience en milieu associatif et une sensibilité aux problématiques de solidarité internationale seront un plus. Compétences : Facilités et intérêt pour le travail sur base de données (saisie, requêtes, segmentation, analyse…) Maîtrise du Pack office, bonne maîtrise d’Excel. Qualités : Aisance relationnelle, sens de l’écoute et empathie, Compétence rédactionnelle avec une excellente orthographe Rigueur et qualités d’organisation, Esprit d’initiative et force de proposition pour développer les activités Bonne aptitude à la polyvalence Esprit d’équipe Conditions Durée du contrat : Poste en CDI, temps plein, à pourvoir à partir d’avril 2020 Document à envoyer : CV + lettre de motivation + sous référence GD-2020 Contact : Christine de Sainte Marie, Responsable de la collecte de fonds recrutement@elevagessansfrontieres.org Date limite de candidature : 13 mars 2020Seules les personnes retenues pour un entretien seront contactées directement. Sans réponse de notre part dans un délai d’un mois suivant votre candidature, vous pourrez considérer qu’elle n’a pas été retenue. Entretiens prévus : semaine du 16 mars 2020 A télécharger : fiche de poste en PDF >>

Forum « Manger Local, Agir Global »

De l’engagement, des débats riches et de beaux moments de partage. Elevages sans frontières y était ! Mal bouffe, mauvaise information des consommateurs, destruction des ressources naturelles, changements climatiques, marginalisation voire mort des paysans, perte de liens avec ceux qui nous nourrissent : comment mangerons-nous demain ? Ou bien à quelle sauce serons-nous tous mangés ? Des questions qui ont été posées non seulement en France, mais également au Brésil et au Burkina Faso. Car oui, des prises de consciences et des changements de pratiques sont en cours un peu partout dans le monde. La 3ème édition du forum international « Manger Local, Agir Global », qui s’est tenue à Ouagadougou au Burkina Faso, du 20 au 23 novembre 2019, avec pour thème principal « Les systèmes alimentaires territorialisés », témoigne de ces évolutions. Organisée dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Région Bretagne en France et la Région Centre au Burkina Faso, et parrainée par le Président de la République du Burkina Faso, la rencontre a réuni paysans, élus de collectivités, entreprises, chercheurs et organisation de la société civile. Près de 300 personnes du Burkina Faso, de France et du Brésil ont ainsi échangé sur les défis que doivent relever les paysans pour nourrir la planète, préserver les ressources naturelles, vivre dignement de leurs activités et obtenir la reconnaissance et le soutien qu’ils méritent. Les échanges se sont voulus optimistes avec la présentation d’initiatives respectueuses de l’environnement, valorisantes pour les paysans et les paysannes et contribuant au développement des territoires : Au Burkina Faso, pour faire face aux changements climatiques, des paysans s’organisent et développent des pratiques agroécologiques pour préserver l’eau, les sols, les arbres, pour mieux cultiver, mieux élever, produire leurs propres semences, et faire reconnaître leurs productions. En France, des habitants bretons se sont mobilisés pour une meilleure reconnaissance de l’engagement des agriculteurs qui les nourrissent dans la préservation des ressources naturelles ; une éleveuse de chèvre a créé du lien avec ses voisins producteurs et consommateurs avec la vente directe de paniers de produits. Au Brésil, des stratégies de récupération de terres dégradées se sont mises en place et des consommateurs se sont organisés pour mettre en place des circuits courts pour un lien plus direct avec les paysans qui les approvisionnent en produits locaux sur leurs marchés et dans leurs écoles. Tout cela pour les mêmes objectifs : vivre dignement de son activité, nourrir sainement les populations et valoriser durablement la planète. ESF a partagé son soutien à des systèmes alimentaires locaux, durables, équitables, grâce à l’élevage . Ces systèmes soutiennent le développement social, économique et environnemental des territoires où nous intervenons avec nos partenaires du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne ou d’Haïti. Grâce à ce forum, les idées sur la défense des productions locales, l’information des consommateurs et la souveraineté alimentaire ont pu progresser.  Des résolutions ont été formulées afin de poursuivre le plaidoyer pour la prise de mesures effectives par les gouvernements et contribuant à un monde plus juste, plus sain et plus durable pour les paysans comme pour les consommateurs. Une campagne de communication relaiera les avancées de ce forum international avec des publications, des vidéos, des reportages qui permettront à chacun de s’immerger dans les échanges. Et enfin, la déclaration finale, les motions et les recommandation produits en faveur de produits bons pour la santé, l’environnement et les paysans seront diffusés. Et rendez-vous en Bretagne en 2020 pour la 4ème édition ! Et peut-être à Rio de Janeiro en 2021, le Brésil annonçant d’ores et déjà son intention d’organiser la 5ème édition chez lui. Plus d’infos sur https://www.bretagne-solidaire.bzh/evenement/forum-manger-local-pour-agir-global/

Retour sur la table ronde : « Mon lait est local, et le vôtre ? »

En partenariat avec le CFSI et Science Po Lille, l’association Elevages sans frontières organisait jeudi dernier une table ronde autour du thème « Mon lait est local, et le vôtre ? ». Cette table ronde faisait écho aux campagnes récentes  « Mon lait est local » menée au Burkina Faso et « N’exportons pas nos problèmes » en Europe. A la table ronde, ont pris la parole : Rekia Siwa, éleveuse du Niger, Samuel Bar, éleveur du Pas de Calais, et Bruno Guermonprez, agro-économiste spécialiste de la Politique Agricole Commune (PAC). Ces 3 témoignages complémentaires ont permis de dresser un tableau sans concession de la situation complexe dans laquelle se trouvent les éleveurs d’Afrique de l’Ouest comme ceux d’Europe. La fin des quotas, décidée par la Commission européenne a en effet entraîné une hausse de la production pour celles et ceux qui le pouvaient en Europe, tout en précarisant les plus vulnérables tant en Afrique de l’Ouest qu’en Europe. Découvrez les témoignages de nos intervenants : Rekia Siwa : « Au Niger, le lait est une source de revenus [pour les femmes]. Mais aujourd’hui, un problème a mis une grande barrière entre nous et nos revenus. C’est la poudre [de lait] qui vient d’Europe (…). Nous, on ne peut pas avoir le marché, et ça ne nous donne pas le courage de produire… parce qu’après, tu ne peux rien faire du lait que tu produis ». Face à cela, la campagne «  Mon lait est local » est lancée le 1er juin 2018. Et ce n’est pas une fake news contrairement à ce que certains politiques pensent ! » Dans le cadre de cette campagne, les éleveuses et éleveurs demandent une meilleure identification de l’origine et de la composition des produits, pour que le lait en poudre, de surcroit réengraissé à l’huile végétale, ne soit pas étiqueté « lait », avec même parfois une photo de vache locale. Bruno Guermonprez : « Le point de départ, c’est la sortie des quotas laitiers ». La production européenne devient supérieure à la consommation et les exportations augmentent de 40%. En parallèle, la demande de beurre augmente très fortement dans le monde, donc les industriels cherchent un moyen de valoriser les sous-produits du lait : la poudre de lait écrémée. « En synthèse, on a de la poudre de lait écrémée pas chère, de l’huile de palme pas chère. Alors qu’est-ce qu’on en fait ? On exporte de la poudre de lait réengraissée à l’huile de palme, sous l’appellation lait ». Alors que ce n’en est pas. C’est cette poudre de lait qui, exportée à bas coût et vendue environ 30% moins cher que le lait local, menace les éleveuses et éleveurs d’Afrique de l’Ouest. Samuel Bar : « Ce qui nous arrive et ce qu’on vit, cela correspond à une vision politique de personnes qui ont décidé pour nous ! ». En France, la fin des quotas est vécue de manière très différente selon les exploitations. « Dans ce contexte de libéralisation des marchés, ce sont les exploitations les plus petites et les plus fragiles qui ont été éliminées (…). Ce sont alors des fermes qui disparaissent, des territoires qui se reboisent et se ferment ». Si la décision était prise de changer de système, cela ne se ferait pas immédiatement car « réorienter des systèmes, ça demande du temps et des moyens ». En effet, c’est tout un outil industriel qu’il faudrait réformer afin d’adapter les unités de transformations, les fermes, etc. Pour arriver à cela, il faudrait « réapprendre à coopérer. Tant qu’on ne retravaille pas la culture de coopération ça ne changera pas. Cette culture n’est pas innée, il y a des efforts à faire à ce sujet ». Et la suite ?… « C’est le début, et on n’est pas fatigués ! » a lancé Rékia. Le chemin ne s’arrête donc pas là. Les transformateurs en Afrique de l’Ouest sont interpellés pour utiliser plus de lait local, et les pouvoirs politiques pour mettre en place plus de protections douanières. De son côté, Samuel valorise le rôle prépondérant des pouvoirs politiques européens pour imposer plus de régulation et orienter les modes de production vers des systèmes plus durables. Il lance enfin un appel à la cohérence des citoyens entre leur acte d’achat et leurs revendications car la consommation joue un rôle déterminant. Cette table ronde a accueilli 50 participants issus de différents milieux professionnels ainsi que des étudiants. Nous espérons que cette diversité de parcours et de personnes permettra de poursuivre des dialogues constructifs !

6 films réalisés pour mieux former les paysans

ESF et ses partenaires togolais Elevage et Solidarité pour les Familles du Togo (ESFT) et Groupe chrétien de Recherche Action pour la Promotion Humaine (GRAPHE), et son partenaire béninois Eleveurs Sans Frontières Bénin ont travaillé avec Martin Demay et son équipe RASCA PROD pour la réalisation de six films destinés à mieux former et sensibiliser les paysans avec lesquels nous travaillons. Bon visionnage ! Partez au Togo.. Bien Aménager sa parcelle de riz Des agro-éleveurs ont travaillé avec l’appui d’ESF, de GRAPHE et d’ESFT dans l’amélioration de l’aménagement de leurs parcelles rizicoles (dits casiers). De ce bon aménagement dépend une meilleure utilisation de la ressource en eau, la préservation des casiers et donc le bon développement des plants de riz et les récoltes. Les agroéleveurs de l’UCA-ZIO, GRAPHE, ESFT et ESF vous présentent les avancées obtenues dans ce perfectionnement de l’aménagement des parcelles rizicoles Bien élever ses animaux et produire du compost de qualité Des agroéleveurs ont amélioré leurs techniques d’élevage et de compostage pour réduire leur dépendance aux engrais de synthèse, dont l’utilisation massive dégradent les ressources naturelles et ne permet pas une amélioration durable des rendements. Les agroéleveurs de l’UCA-ZIO, GRAPHE, ESFT et ESF vous présentent les avancées obtenues pour une meilleure complémentarité cultures-élevage et pour une production plus respectueuse de l’environnement. Bien préparer ses jeunes plants de riz Des agroéleveurs se sont perfectionnés dans le choix des semences de riz, la réalisation des pépinières et la mise en terre des plants de riz. De la réussite de ces trois activités dépendra la quantité de riz et de paille produits : du riz local qui pourra satisfaire la demande des consommateurs togolais, et de la paille qui pourra être valorisée dans l’alimentation animale ou la fertilisation des parcelles rizicoles via la production de compost. Les agroéleveurs de l’UCA-ZIO, GRAPHE, ESFT et ESF vous présentent les avancées obtenues dans la production et l’entretien des plants de riz. Partez au Bénin… Mieux élever ses lapins La viande de lapin est de plus en plus demandée au Bénin. Son élevage est une réelle opportunité professionnelle pour les paysans béninois. Mais il nécessite rigueur, anticipation et organisation. Avec ESF et d’ESFB, des éleveurs de lapins du Sud Bénin se sont formés et organisés pour en tirer davantage de revenus. Mieux élever ses chèvres et moutons Au Bénin, l’élevage contribue à hauteur de 15% au PIB agricole. Mais le pays demeure encore dépendant des importations. Des éleveurs de petits ruminants du Sud Bénin ont développé avec ESF et ESFB des pratiques d’élevage intégrées et durables, pour une transition agroécologique au sein des exploitations paysannes. Mieux élever ses poulets Le poulet est un animal très prisé au Bénin comme dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. ESF et ESFB ont accompagné des éleveuses du Sud Bénin dans l’amélioration de leurs savoirs et de leur savoir-faire pour passer d’une activité de subsistance à une activité plus rémunératrice.

Table ronde : « Mon lait est local, et le vôtre ? »

Jeudi 21 novembre 2019 de 18h00 à 19h30 A Sciences Po Lille – 9 rue Angellier – Lille Les éleveurs et éleveuses de France et d’Afrique de l’Ouest se mobilisent pour parler de leurs difficultés à vivre de leur travail : en Afrique de l’Ouest, la campagne « Mon lait est local » fait parler d’elle, et déclenché également une campagne européenne : « N’exportons pas nos problèmes ». Ces situations sont –elles liées ? Quels sont les impacts et enjeux, au Nord comme au Sud, des politiques européennes et internationales, sur les marchés locaux tant en France qu’en Afrique de l’Ouest ? Que pouvons-nous faire, chacune et chacun ? A l’occasion de son Assemblée Générale, en partenariat avec le CFSI et grâce à l’accueil et à la participation de Science Po Lille, l’association Elevages sans frontières organise cette table ronde pour donner un écho à ces campagnes et prendre part au débat en Hauts-de-France. Prendront la parole : Rekia Siwa : productrice et transformatrice du lait local au Niger, Présidente du collectif des femmes du réseau des organisations des pasteurs et éleveurs du Niger (ROPEN), l’antenne RBM au Niger, et membre de la coalition « Mon lait est local » du Niger, Notre invitée d’honneur et grande témoin des réalités de l’organisation de la filière lait en Afrique de l’ouest et des initiatives existantes. Bruno Guermonprez : agro-économiste, Président d’Elevages sans frontières, décryptera les rouages de la Politiques Agricoles Commune (PAC), ses conséquences pour les producteurs européens et d’Afrique de l’Ouest, et les enjeux de la PAC de demain. Samuel Bar : éleveur laitier en Hauts de France, administrateur de la Coopérative Prospérité Fermière, pour parler des problèmes du secteur laitier dans la région et des politiques agricoles à envisager au service du développement des territoires. Et l’animation menée par Benoit Lallau – socio-économiste, maître de conférence à Sciences Po Lille Les témoignages et éclairages de ces intervenants nous permettront de mieux connaître et appréhender les contraintes auxquelles sont confrontés les éleveurs et éleveuses de différents territoires, en Afrique de l’Ouest et en Hauts de France. Au-delà des contraintes locales, une attention particulière sera portée aux contraintes politiques internationales et les conséquences en Europe et à l’international de la Politique agricole commune. Pour vous inscrire : Contactez-nous au 03 20 74 83 92 ou remplissez le questionnaire ci-dessous :

Découvrez Amaltup !

Laissez-nous vous présenter Amaltup ! Une jeune start up qui propose le meilleur du lait de chèvre dans des encas sains, équilibrés et naturels. Dans leur gamme, on retrouve des barres énergétiques de la marque « Avril&May », et de la confiture de lait et tartinades de la marque « So Chèvre ». Amaltup et Elevages sans frontières Pour les fêtes de fin d’année, Amaltup se mobilise pour l’association Elevages sans frontières en lancant un « Pack Découverte So Chèvre ». Ce pack comprend 5 tartinables et 3 confitures de lait, fabriqués en Tourraine et certifiés bio, d’une valeur de 33€ dont 3€ seront reversés à l’association pour aider les familles démunies que nous soutenons. Avec ce pack, préparez les fêtes et faites vos cadeaux de fin d’année… En commandant le Pack Découverte So Chèvres, vous faites une double bonne action. D’une part, vous faites découvrir une jeune entreprise innovante et responsable ; et d’autre part, vous aidez Elevages sans frontières dans son combat contre la pauvreté. Découvrez les autres produits d’Amaltup sur www.amaltup.com!

Des nouvelles du projet Riz-Zio au Togo

Favoriser une riziculture agroécologique plus performante et créatrice de ressources Le projet Riz-Zio s’est déroulé sur une période de 32 mois de 2016 à 2019, en partenariat avec Élevage et solidarité des familles au Togo et GRAPHE au sud Togo dans 2 cantons de la préfecture du ZIO (Agbélouvé et Bolou). Il avait un triple objectif : Améliorer durablement les rendements de la production de riz dans les cantons de Bolou et Agbelouvé, notamment grâce à l’élevage. Promouvoir la commercialisation sur les marchés urbains d’une nouvelle marque de riz local. Renforcer les capacités des acteurs locaux de la filière rizicole. Grâce à la générosité de plusieurs centaines de donateurs, ce projet est arrivé à son terme et les objectifs ont été atteints. Non seulement l’amont mais aussi l’aval de la filière ont fait l’objet d’un travail rigoureux pour impulser une dynamique pérenne sur le territoire des bénéficiaires. Découvrez en quelques chiffres les retombées du projet : Combien de familles ont été soutenues ? Au total, ce sont plus de 3500 riziculteurs(rices) qui ont bénéficié des activités du projet. Plus directement, 1300 riziculteurs(rices) ont accédé à de nouvelles connaissances pour améliorer leur production rizicole et 420 riziculteurs(rices) ont reçu un accompagnement technique régulier dans la gestion de parcelles de riz et l’élevage de petits ruminants. Combien d’animaux ont été distribués aux familles ? Grâce au principe du microcrédit en animaux, 35 familles, dont 8 femmes et 27 hommes, ont reçu des animaux. Parmi eux, 10 ont moins de 35 ans. Chaque famille ayant reçu 4 femelles et 1 mâle, 175 petits ruminants ont été distribués : 108 chèvres et 27 boucs ainsi que 32 brebis et 8 béliers. Quels sont les bénéfices générés par l’activité d’élevage ? 93 éleveurs(euses) supplémentaires ont pu bénéficier d’une assistance technique pour l’élevage de leurs animaux : 1242 animaux ont ainsi été suivis. Parmi ces animaux, 99 ont été commercialisés par les éleveurs souhaitant dégager des revenus immédiats. Voici le bénéfice net que retire un éleveur de la vente d’un animal : 1 chèvre : 22€ moins 30% de charges (alimentation et frais vétérinaires) pour un bénéfice net de 16€. 1 brebis : 39€ moins 30% de charges (alimentation et frais vétérinaires) pour un bénéfice net de 17€. En parallèle de ce projet, une boucherie a été mise en place pour vendre au détail la viande de petits ruminants. Au cœur de la capitale, Lomé, cette boucherie attire une clientèle de restaurateurs soucieux d’offrir des produits de qualité aux consommateurs. Ainsi, pendant 8 mois, nous avons travaillé avec notre partenaire OADEL pour former et équiper de jeunes  entrepreneurs désireux de se lancer dans ce domaine d’activité. Comment le riz est-il valorisé et commercialisé ? Les organisations paysannes ont pu bénéficier d’un accès aux équipements et infrastructures pour valoriser et distribuer leur riz. Un centre de transformation a été mis en place et les premières commercialisations ont débuté en fin de projet. Combien de formations ont été dispensées ? Sur quels sujets ? Au total, 3572 riziculteurs(rices) (dont 40% de femmes) ont été sensibilisés aux  pratiques de production du riz et à l’intégration de l’élevage à la riziculture, dans plusieurs villages des cantons de Bolou et Agbelouvé. Une formation plus précise concernant le système de riziculture intensif a été dispensée à 478 femmes, 337 jeunes de moins de 35 ans et 14 jeunes de moins de 20 ans. Les plus jeunes ont bien compris l’intérêt de cette démarche agroécologique ! 392 producteurs(trices) dont 94 femmes ont participé à la mise en place de champs écoles. Ces champs appartiennent à d’anciens bénéficiaires désireux de transmettre leur savoir-faire à des nouveaux bénéficiaires. C’est l’occasion d’aborder les différents techniques de production en petits groupes ainsi que de faire des expérimentations agricoles. Et oui, les champs écoles favorisent l’innovation ! Enfin, 128 riziculteurs(rices) dont 37 femmes et 23 jeunes (de moins de 35 ans) ont été formés sur les pratiques améliorées d’élevage de petits ruminants avec plusieurs sessions et modules concernant : l’alimentation animale, la reproduction, la santé animale, la production de compost, la fabrication de pierres à lécher (alimentation riche en nutriments), la comptabilité simplifiée. Quels équipements les familles ont-elles reçu pour produire du riz ? Pour produire du riz, du petit matériel suffit. Pelles, dabas, brouettes, coupes-coupes, pioches ont été mis à disposition des riziculteurs(rices) pour l’aménagement des 48,6 hectares de bas-fonds, ainsi que 15 sarclo-bineuses pour aérer les sols et désherber. Pour la transformation, voici les équipements mis à la disposition : 1 décortiqueuse 1 vanneuse pour dépoussiérer le riz des impuretés de la récolte 1 thermos-soudeuse pour ensacher le riz 1 tricycle pour la collecte du riz 1 bac d’étuvage 1 réchaud pour étuver le riz Des étiquettes et sachets pour la constitution des stocks de riz Paddy Témoignage A la rencontre de Gossou Kossivi, agro-éleveur à Gavikopé au Togo « Jusqu’à présent, j’ai toujours utilisé les engrais chimiques dans mon champ de riz. Cela dégrade progressivement mes sols et ma santé. C’est pourquoi, j’ai vite compris le sens du projet : en associant le fumier de mes chèvres à de la matière végétale, j’ai du compost et fertilise les champs de riz et la paille de riz après récolte permet de mieux nourrir les animaux. Je ne suis plus contraint d’acheter des intrants chimiques et de l’alimentation pour les animaux. Je suis convaincu que cette année j’aurai une meilleure récolte grâce à cette approche et je pourrai fournir du riz de bonne qualité. »

Des nouvelles du projet au Burkina Faso

Campagne « Les 1000 Reines du Burkina » Au printemps dernier, Élevages sans frontières a mobilisé ses donateurs dans le cadre de la campagne « Les 1000 Reines du Burkina ». Cette campagne visait à aider 280 familles paysannes de la région du Sahel à sortir de la grande pauvreté par l’élevage de chèvres. Grâce à la générosité de plusieurs centaines de donateurs : 1680 chèvres ont pu être achetées et distribuées à 280 familles de 9 villages (5 chèvres et 1 bouc par famille). Chaque famille s’est impliquée dans le projet et a veillé à offrir un abri correct à leurs animaux. Les familles ont suivi 2 formations : une sur l’élevage amélioré de caprins comprenant plusieurs modules et une sur « comment mieux gérer son activité génératrice de revenus ? » Un service vétérinaire de proximité ainsi qu’une veille sanitaire ont été mis en place avec la formation d’aides vétérinaires villageois. Votre aide précieuse et l’achat de chèvres représentent pour ces familles la clé de leur autonomie alimentaire et économique. Grâce à vous, ces 280 familles peuvent désormais varier leur alimentation pour préserver leurs enfants de la malnutrition ; et également obtenir des revenus plus stables pour scolariser les enfants, se soigner, améliorer l’hygiène, l’habillement et leur habitat. Les actions à venir… Une campagne de vaccination de tous les élevages sera assurée. Un fond d’appui pour aider 190 familles à développer des activités génératrices de revenus sera financé (comme pour les 90 premières familles accompagnées en 2019) Des dizaines d’autres familles bénéficieront du principe « Qui reçoit… donne » en recevant des animaux de familles déjà aidées comme celle d’Halimata. Témoignage d’une éleveuse caprin A la rencontre d’une éleveuse participant au projet Mme Halimata Ouedraogo a 39 ans. Elle habite dans une maison en briques de terre dans le village de Koulogo sur la commune de KAYA, avec son mari cultivateur et ses 6 enfants. Sa famille est une famille d’agro-éleveurs : ils cultivent du mil, du sorgho, de l’oignon, du haricot niébé, et de l’arachide, et élèvent aussi des petits ruminants et de la volaille. Au départ, Halimata avait très peu de chèvres. Grâce au projet d’Elevages sans frontières, elle a reçu 5 chèvres et un bouc qu’elle s’engage à rembourser en 18 mois par le micro crédit en animaux. Elle a suivi également une formation en élevage (sur la reproduction, l’alimentation, la santé des animaux) et une formation sur le compostage pour valoriser les résidus de ses récoltes et les déjections animales et les transformer en compost pour les cultures familiales. Tous les jours, Halimata veille au maintien de l’hygiène : elle balaie la cour et surveille son élevage dès son réveil. Ce sont des gestes importants pour la bonne santé de l’élevage. Si un animal tombe malade, elle sollicite l’appui de l’aide vétérinaire villageois formée dans le cadre du projet. L’élevage est une histoire de famille chez Halimata : elle a eu le soutien de son mari pour la construction de l’abri des animaux. Il a construit la charpente du bâtiment et ses enfants l’aident pour donner à manger et à boire aux animaux avant et après les cours. Depuis qu’Halimata est accompagnée par Élevages sans frontières, elle a doublé le nombre de ses chèvres. Elle connait désormais mieux les techniques d’élevage, achète moins d’engrais de synthèse pour ses cultures, permet à sa famille de manger trois fois par jour et évite à ses enfants d’être exclus de l’école pour cause d’impayés. Quand on demande à Halimata ce qu’elle vise pour son futur et celui de sa famille, elle répond qu’elle veut une maison en dur avec toit en tôles et un moyen de déplacement motorisé comme une moto. Pour y parvenir, elle se donne comme objectif de constituer un élevage de 40 chèvres.

ZOOM sur l’expérience haïtienne

Ces dernières semaines, nous vous avons alerté au sujet d’un inquiétant retard dans notre collecte de fonds. Grâce à une formidable mobilisation de votre part, nous sommes heureux de vous annoncer que ce retard a pu être rattrapé.

VUES

Ces dernières semaines, nous vous avons alerté au sujet d’un inquiétant retard dans notre collecte de fonds. Grâce à une formidable mobilisation de votre part, nous sommes heureux de vous annoncer que ce retard a pu être rattrapé.