La voie lactée des femmes de l’Oubritenga – Phase 2
Burkina Faso
Une filière lait locale, durable et inclusive pour renforcer la résilience des éleveuses burkinabées
Après avoir soutenu pendant 12 ans le développement d’élevages de volailles et de chèvres à viande au sud et au nord du pays, Elevages sans frontières s’est engagée en 2020 dans le renforcement des filières laitières, bovine et caprine. Elevages sans frontières soutient les productrices et transformatrices de lait de la région du Plateau Central pour une plus grande autonomie des femmes, une meilleure valorisation du lait local et un meilleur accès des consommateurs à un produit de terroir.
Le contexte
La région du Plateau Central a accueilli 55 000 personnes déplacées qui ont perdu leurs moyens de subsistance en raison de la crise sécuritaire qui frappe le Burkina Faso depuis 2015 (jusqu’à 20 % de la population dans certains villages).
Cette crise et ces déplacements sont des menaces pour la cohésion sociale :
• Des tensions surviennent si la pression sur les ressources productives, comme l’eau, les sols et les pâturages (déjà rares et mises à mal par les changements climatiques) devient trop grande.
• Les femmes s’en trouvent particulièrement affectées, de par leurs rôles prépondérants dans l’approvisionnement en bois, en eau et dans les soins au sein des familles et des élevages. Leur entrepreneuriat en est aussi ralenti.
• Les jeunes peinent à se professionnaliser et se désintéressent des métiers agricoles.
Les activités agropastorales s’en trouvent affaiblies : la santé des animaux s’amenuise et les élevages ne prospèrent pas. La dépendance de la filière laitière à l’importation d’une poudre de lait réengraissée à l’huile de palme et peu nourrissante s’intensifie.
La souveraineté alimentaire du pays et la santé des populations sont mises en jeu.
La région du Plateau Central a accueilli 55 000 déplacés en raison de la crise sécuritaire au Burkina Faso depuis 2015, menaçant la cohésion sociale :
• La pression sur les ressources productives (eau, sols, pâturages) crée des tensions.
• Les femmes, responsables de l’approvisionnement et des soins, sont particulièrement affectées, ralentissant leur entrepreneuriat.
• Les jeunes peinent à se professionnaliser et se désintéressent des métiers agricoles.
Les activités agropastorales s’affaiblissent : la santé des animaux décline et les élevages ne prospèrent pas. La dépendance à la poudre de lait importée augmente, affectant la souveraineté alimentaire et la santé des populations.
millions
d'habitants
au classement IDH
(PNUD 2022)
des ménages
sont ruraux
millions de personnes
déplacées internes
recensées
Le projet
La phase 2 du projet vise l’amélioration de l’autonomie des femmes et des jeunes ruraux par le renforcement d’une filière laitière locale qui répond aux enjeux socio-économiques et environnementaux du pays :
Les éleveuses et les jeunes seront appuyées dans leurs projets d’entrepreneuriat catalyseurs pour leur autonomisation et dans l’appropriation de pratiques
agroécologiques comme leviers d’atténuation de la vulnérabilité alimentaire et environnementale.
La coopérative VOLAFO sera accompagnée dans sa professionnalisation et dans l’enrichissement des plaidoyers en faveur des actrices et des acteurs de la filière lait local.
150 éleveurs/euses
Bovins et
caprins laitiers
367 990 €