Cap sur la Voie Lactée

Le Burkina Faso est un des 10 pays les plus pauvres au monde. Les familles d’éleveurs vivent dans une situation de très grande vulnérabilité aggravée par la crise sanitaire. La population doit aussi faire face au terrorisme qui sévit dans la sous-région : plus de 800 000 personnes ont dû fuir le nord du pays où les attaques sont fréquentes. Leur espoir de sortir de la pauvreté se trouve dans leur activité d’élevage, notamment grâce à la production de lait. Malheureusement, les revenus issus de leur activité d’élevage sont menacés par le contexte environnemental et sécuritaire qui se dégrade mais aussi par l’importation massive de poudre de lait moins cher, enrichi en huile de palme et donc de moins bonne qualité. Pour aider les éleveurs laitiers et leurs familles, Elevages sans frontières a lancé le projet “Voie Lactée”. Il a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à l’émancipation des femmes dans la province de l’Oubritenga. Les avancées du projet sur le terrain Grâce à la mobilisation de plus de 3 000 donateurs lors de notre campagne de Noël en décembre dernier, 150 femmes éleveuses burkinabè ont pu commencer à améliorer leurs élevages.A ce jour, notre partenaire burkinabè APIL a pu mener les actions suivantes : La sélection de 150 éleveuses en situation de grande vulnérabilité dans 6 villages de la province de l’Oubritenga (100 éleveuses de vaches et 50 éleveuses de chèvres), Un diagnostic des pratiques d’élevage avec les éleveuses et les éleveurs pour définir les améliorations à apporter, Les premières sessions de formation en « Amélioration du site d’élevage » dispensées aux 150 éleveuses, L’implantation d’une parcelle démonstrative de fourrage amélioré au sein du centre agroécologique d’APIL pour une initiation des éleveuses à la culture de l’herbe haute « maralfalfa ». Les activités prévues dans les mois à venir Dans les mois à venir, APIL et Elevages sans frontières travailleront avec les familles d’éleveurs sur : L’amélioration de 75 hangars-étables, L’achat de 25 vaches qui seront placés dans ces abris, La poursuite des formations notamment pour la sélection, l’alimentation et la santé des animaux, L’implantation d’une seconde parcelle fourragère démonstrative, Le lancement de groupes de discussions sur les droits des femmes, La mobilisation d’une troupe de théâtre pour la réalisation/conception/montage de saynètes de sensibilisation sur l’importance de la protection des droits des femmes, du lait local et du développement de pratiques respectueuses de l’environnement. L’aide précieuse apportée grâce aux donateurs représente la clé de l’autonomie alimentaire et économique de ces 150 familles d’éleveurs et notamment des femmes. Grâce à vous, elles pourront enrichir leur alimentation et donc préserver leurs enfants de la malnutrition, et obtenir des revenus pour mieux se soigner, améliorer leur habitat et scolariser leurs enfants. Merci d’aider ces femmes et leurs familles à sortir de la pauvreté grâce à une activité d’élevage durable !

Au Burkina, on se forme pour garantir le bien-être des animaux

Nous renforçons les capacités de 35 agro-éleveurs sur des pratiques d’élevage amélioré « La voie lactée des femmes de l’Oubritenga » est un projet mis en œuvre par Elevages sans frontières en collaboration avec son partenaire l’ONG APIL, dans la région du Plateau Central afin de contribuer à la souveraineté alimentaire du Burkina Faso par l’appui et la défense de systèmes alimentaires territorialisés durables et résilients face aux contextes climatique, environnemental et sécuritaire incertains. Débuté en septembre 2020, ce projet suit son cours dans les communes et localités chef-lieu de Ziniaré, Zitenga, Dapelogo, Ourgou Manega, Absouya, Nagréongo et Loumbila. Grâce au projet, les 22 et 23 décembre 2020 au centre agroécologique de Bissiga, 35 agro-éleveurs ont vu leurs capacités se renforcer sur l’habitat et l’équipement adaptés au bien être des bovins et caprins. Cette formation a été assurée par le chef de service de la direction provinciale de l’élevage de l’Oubritenga. Trois modules sur l’importance  de l’élevage des ruminants, les races bovines et caprines existantes au Burkina, les atouts et limites des systèmes d’élevages (systèmes mixtes agriculture Élevage, système intensif), les normes d’implantation de l’habitat et les équipements adéquats ont été dispensés aux agro-éleveurs. Les participants ont félicité cette activité du projet qui selon eux, est d’une grande pertinence au regard de la dégradation des ressources naturelles, du contexte sécuritaire, sanitaire et la divagation des animaux. Ils ont reconnu l’importance de mettre en place des habitats et équipements adéquats pour une rentabilité de l’élevage des bovins et caprins. Ils ont aussi pris l’engagement d’être des relais dans leurs localités afin de divulguer les bonnes pratiques apprises. Leurs remerciements ont été adressés d’une part au formateur pour la qualité des échanges et d’autre part à l’ONG APIL et Elevages sans frontières pour ce projet qui vient apporter une valeur ajoutée à l’élevage dans la région du Plateau Central. Le projet ne s’arrête pas là. D’autres formations suivront à la demande des agro-éleveurs. Ensemble nous y arriverons !

Elevages sans frontières se met au rythme des Savanes

Du 23 novembre au 12 décembre 2020, la Coordination Régionale Afrique de l’Ouest d’Elevages sans frontières a travaillé au Nord du Togo, avec des éleveurs et les partenaires Elevages et Solidarité des Familles au Togo (ESFT), OREPSA, FNMFRT, COOPEC-SIFA, pour la préparation d’une suite au projet « Or Gris des Savanes – Appui à la filière pintade ». L’objectif : l’amélioration des conditions de vie des femmes et jeunes grâce à la mise sur les marchés de pintades de qualité et venant d’élevages pérennes, respectueux de l’environnement.La Direction de l’Action Sociale et de la Promotion de la Femme, la Direction de l’Environnement, la Direction de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes de Dapaong ainsi qu’un acteur spécialisé dans l’apiculture sont prêts à appuyer la mise en œuvre de cette seconde phase de projet. Nous vous tenons au courant des suites données ! Pour découvrir le projet « L’Or Gris des Savanes » : cliquez ici/ Programme soutenu par l’AFD et la fondation Michelham.

Visite de Madame la Première Ministre au Togo

Vendredi 27 novembre, Madame la Première Ministre Tomegah Dogbé était en visite dans la commune de l’Oti au Togo pour parler de l’ouverture prochaine d’un centre de formation dédié à l’élevage par l’Institut de Formation pour l’Ago-Développement (IFAD). L’objectif : faire que le secteur agricole soit adapté aux jeunes et cela passe par la structuration, la modernisation et la professionnalisation des filières. Après sa visite, Madame la Première Ministre a tenu à visiter un élevage et rencontrer des éleveurs de pintades accompagnés par Elevages et Solidarité pour les Familles au Togo dans le cadre du projet « Or Gris des Savanes ». Découvrez le reportage et les témoignages de Soumana, chargé de projet et de N’dayéma Sambiani, éleveuse. Projet financé par l’AFD ➡️ Pour en savoir plus sur le projet « Or Gris des Savanes » : https://www.elevagessansfrontieres.org/togo-lor-gris-des-s…/

Formation à la gestion d’entreprise au Togo

Du 16 au 20 novembre 2020, dans le cadre du projet « Du champ à l’assiette » au Togo, ESF et ses partenaires de mise en œuvre ont organisé une formation en gestion d’entreprise selon la méthodologie « Germe » (Gérer Mieux Votre Entreprise) du Bureau International du Travail.L’objectif : renforcer les capacités des gestionnaires des unités de transformation et de la centrale de distribution des produits alimentaires locaux.Cette formation a été dispensée par M. KABORE Joseph, chargé de développement économique et entrepreneuriat à ESF et M. KOKAN Lanzaré, Directeur générale du cabinet JCK CONSULTING. Pour découvrir le projet « Du champ à l’assiette » : cliquez ici/

Cérémonie du QRD au Bénin

Qui reçoit des poules au Bénin en donne à d’autres familles 200 volailles ont été distribuées aujourd’hui à 20 familles dans 2 villages du sud du Bénin (Acclohoue et Adjadji Solokoue) soit 9 poules et 1 coq par famille, selon le principe « Qui reçoit… donne », ainsi que tout le nécessaire pour démarrer une activité d’élevage : abreuvoirs, mangeoires et poussinières. Grâce à cette chaîne de solidarité, les éleveuses pourront diversifier leurs revenus et faire fructifier leur épargne sur pied. Merci aux donateurs et partenaires d’agir à nos côtés ! Pour en savoir plus sur le projet « Eleveur, un métier d’avenir » : cliquez ici

Manifeste en faveur des producteurs laitiers

Soutenons les producteurs laitiers d’Afrique de l’ouest Confrontés à de fortes contraintes environnementales et au manque de moyens, les petits producteurs sont écrasés par la concurrence du lait en poudre importé et profitent peu de la transformation industrielle locale. Pourtant, cette filière laitière représente un formidable potentiel de développement pour des milliers d’éleveurs. Sécurité alimentaire, nutrition, lutte contre la pauvreté, emploi et environnement, les enjeux sont majeurs pour des centaines de milliers de familles d’Afrique de l’Ouest ! En Afrique de l’Ouest, les paysans fournissent 75% de l’alimentation des citadins et la production laitière contribue aux revenus de plus de 40 millions d’éleveurs, parmi les plus pauvres de la population. Avec le boom démographique (800 millions d’habitants en 2050), la croissance économique et l’urbanisation croissante, la consommation de lait est en forte augmentation. Cependant, la production de lait local ne couvre que la moitié de la consommation, voire un tiers au Sénégal, et les petits producteurs peinent à répondre aux besoins essentiels de leur famille : alimentation, soins, scolarisation, habitat. Au Burkina Faso, au Sénégal ou au Mali, les éleveurs laitiers font face à de multiples difficultés : sols pauvres, manque d’encadrement technique et vétérinaire, saisonnalité de la production, soucis de conservation, difficulté d’accès aux marchés laitiers… En plus de ces contraintes locales, les filières locales sont étouffées par les importations massives de poudre de lait européenne, encouragées par la politique agricole de l’Union européenne, la libéralisation du marché et les droits de douane très bas imposés aux pays ouest africains. Le lait local est concurrencé par du lait en poudre vendu 30 à 40 % moins cher, enrichi à l’huile de palme et  de faible valeur nutritive. Les grandes firmes laitières, qui privilégient la poudre de lait importée, sont peu impliquées dans la transformation du lait local : la collecte industrielle fait vivre moins de 20 000 familles d’éleveurs en Afrique de l’Ouest. Les mini-laiteries, qui assurent un prix équitable aux producteurs locaux et reconnaissent le rôle des femmes dans la production, traitent des quantités encore trop limitées pour offrir de réels débouchés. Des collectifs de producteurs en Afrique de l’Ouest se mobilisent pour inciter les pouvoirs politiques à renforcer les protections douanières et promouvoir le lait local auprès des transformateurs industriels. Des acteurs solidaires comme Elevages sans frontières agissent auprès des éleveuses et éleveurs africains pour favoriser le développement d’une filière laitière locale. En signant ce manifeste, vous affirmez votre solidarité citoyenne avec les associations africaines de producteurs et vous aidez des milliers de familles à vivre enfin dignement de leur travail. Retrouvez le manifeste sur : https://www.mesopinions.com/petition/social/soutenons-producteurs-laitiers-afrique-ouest/110280

Un cadeau solidaire pour Noël ?

Les vêtements biologiques, équitables et engagés de la marque Quat’rues sont solidaires en cette fin d’année ! Jusqu’au 31 décembre, Quat’rues vous propose de transformer une partie de vos achats sur leur site en dons à des associations, dont la notre ! Ainsi, pour chacun de vos achats sur leur site internet, vous pouvez choisir que Quat’rues reverse 3% du total de votre commande à Elevages sans frontières ! Ce partenariat nous a été proposé par la marque de vêtements. Une façon pour eux de soutenir des projets auxquels ils croient en invitant à (re)découvrir le travail d’associations et d’ONG qui luttent pour la défense des droits de l’Homme et la protection de l’environnement. Un grand merci à Quat´rues pour leur belle initiative !

16 octobre : Journée mondiale de l’alimentation | Témoignages terrain

L’agriculture et l’élevage familial joue un rôle crucial dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la lutte contre pauvreté. L’agroécologie est une des réponses choisies par Elevages sans frontières pour être à la hauteur de ces enjeux ! Les familles paysannes soutenues profitent directement des productions agricoles et animales développées avec l’association. Cet appui contribue à l’amélioration de l’alimentation quotidienne des ménages ruraux et ainsi à la préservation de leur santé. Pour une agriculture améliorant la sécurité alimentaire Au Togo, Elevages sans frontières accompagne des familles d’agro-éleveurs dans le développement de l’élevage de chèvres couplé à de culture rizicole dans le cadre du projet Du champ à l’assiette mené depuis 2019. Ces activités permettent à tous les membres de la famille de subvenir à leurs besoins en viande et en céréales, pour  leur consommation courante et les cérémonies (mariages, naissances, baptêmes, décès et autres fêtes). Face aux crises climatiques et alimentaires, l’objectif est de diversifier et de sécuriser durablement l’alimentation grâce à une production agro écologique intégrée, familiale,  de qualité et respectueuse pour l’homme, l’animal et l’environnement. A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation… « Je suis animateur terrain chargé de la production végétale chez Graphe sur le projet. Mon rôle est d’accompagner les producteurs de riz sur le suivi technique de la production dans les champs école. Ces champs école sont des lieux de formation où les producteurs se retrouvent pour apprendre les itinéraires techniques. Je suis également chargé de leur apporter les semences. Nous sommes là pour valoriser la complémentarité élevage et agriculture. Nous leur apprenons à produire le compost afin d’améliorer la fertilité de leur sol pour un meilleur rendement en fin de production. Nous sommes chargés de promouvoir la qualité et la valeur ajoutée de ce riz local auprès des distributeurs. »

4 octobre : Journée mondiale des animaux

Pour des élevages durables : pensons bien-être animal ! Pour la Journée Mondiale des Animaux, à Ziniare, ESF a répondu présent à l’invitation de son partenaire burkinabé APIL pour échanger sur le sujet des conditions d’élevage au Burkina Faso. En améliorant les pratiques d’élevage et le soin apporté aux animaux, ESF veille à une meilleure prise en compte du bien-être des animaux, à toutes les étapes de leur vie.