16 octobre : Journée mondiale de l’alimentation | Témoignages terrain

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L’agriculture et l’élevage familial joue un rôle crucial dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la lutte contre pauvreté. L’agroécologie est une des réponses choisies par Elevages sans frontières pour être à la hauteur de ces enjeux !

Les familles paysannes soutenues profitent directement des productions agricoles et animales développées avec l’association. Cet appui contribue à l’amélioration de l’alimentation quotidienne des ménages ruraux et ainsi à la préservation de leur santé.

Pour une agriculture améliorant la sécurité alimentaire

Au Togo, Elevages sans frontières accompagne des familles d’agro-éleveurs dans le développement de l’élevage de chèvres couplé à de culture rizicole dans le cadre du projet Du champ à l’assiette mené depuis 2019. Ces activités permettent à tous les membres de la famille de subvenir à leurs besoins en viande et en céréales, pour  leur consommation courante et les cérémonies (mariages, naissances, baptêmes, décès et autres fêtes).

Face aux crises climatiques et alimentaires, l’objectif est de diversifier et de sécuriser durablement l’alimentation grâce à une production agro écologique intégrée, familiale,  de qualité et respectueuse pour l’homme, l’animal et l’environnement.

A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation…

« Je suis animateur terrain chargé de la production végétale chez Graphe sur le projet. Mon rôle est d’accompagner les producteurs de riz sur le suivi technique de la production dans les champs école. Ces champs école sont des lieux de formation où les producteurs se retrouvent pour apprendre les itinéraires techniques. Je suis également chargé de leur apporter les semences.

Nous sommes là pour valoriser la complémentarité élevage et agriculture. Nous leur apprenons à produire le compost afin d’améliorer la fertilité de leur sol pour un meilleur rendement en fin de production.

Nous sommes chargés de promouvoir la qualité et la valeur ajoutée de ce riz local auprès des distributeurs. »


Nous accompagnons les producteurs dans l’obtention de leur statut et on les forme à la vie associative en collectivité. En réunions, nous sensibilisons les producteurs à la démarche qualité, de la production à la collecte du lait et du riz.

Mon rôle est également de former les éleveurs à l’entreprenariat pour aider le producteur à devenir autonomes.

En ce qui concerne les pratiques agroécologiques, nous misons sur la production et l’utilisation du compost et nous conseillons sur l’installation des plantes fertilisantes.

Au niveau de l’élevage, l’agroécologie participe au respect de l’environnement, de la santé humaine et animale. 

L’agroécologie, c’est le Consommer local, c’est éviter les importations. Nous ne maitrisons pas la qualité des produits importés mais, localement par contre, nous maitrisons les conditions de production.

Avec UCA-Zio, il y a une unité de transformation pour mettre sur le marché un riz du terroir. Si on veut respecter les pratiques agroécologiques, nous devons consommer ce que nous produisons dans les bonnes conditions. »

Pandam Nampoungue, animateur production végétale, Graphe (partenaire au Togo)

« Je suis animateur terrain chargé de la production végétale chez Graphe sur le projet. Mon rôle est d’accompagner les producteurs de riz sur le suivi technique de la production dans les champs école. Ces champs école sont des lieux de formation où les producteurs se retrouvent pour apprendre les itinéraires techniques. Je suis également chargé de leur apporter les semences.

Nous sommes là pour valoriser la complémentarité élevage et agriculture. Nous leur apprenons à produire le compost afin d’améliorer la fertilité de leur sol pour un meilleur rendement en fin de production.

Nous sommes chargés de promouvoir la qualité et la valeur ajoutée de ce riz local auprès des distributeurs. »

« Je suis animateur en production animale chez Elevages et Solidarité des Familles au Togo (ESFT) sur le projet Du Champ à l’Assiette. Mon rôle est d’accompagner les éleveurs dans l’amélioration de leur élevage de chèvres.

Je gère le suivi sanitaire régulier des animaux avec des Auxiliaires Villageois d’Elevages formés pour le projet. Avec eux, nous veillons au bon traitement des animaux (alimentation, soins et hygiène).

En parallèle, je forme les éleveurs à la fabrication de la pierre à lécher pour bien nourrir les chèvres.

J’interviens également sur les pratiques agroécologiques en formant les éleveurs à la production de compost issu de leur élevage et déposé sur leurs parcelles rizicoles. Par rapport aux intrants chimiques, il permet une meilleure rentabilité et une meilleure qualité de la production de riz.

Le dernier volet de notre action est la promotion du consommer local. Nous incitons les agro-éleveurs à consommer la viande et le riz issus de leur élevage et de leur champ. Au lieu d’acheter des produits importés congelés de mauvaise qualité, nous mettons l’accent sur l’offre locale de meilleure qualité. »

Marie Mafeli, gérante UCA Zio

« Je suis la gérante de l’Union de Coopérative Agricole de Zio. Mon rôle est de regrouper les éleveurs dans des coopératives pour valoriser le travail en équipe.


Nous accompagnons les producteurs dans l’obtention de leur statut et on les forme à la vie associative en collectivité. En réunions, nous sensibilisons les producteurs à la démarche qualité, de la production à la collecte du lait et du riz.

Mon rôle est également de former les éleveurs à l’entreprenariat pour aider le producteur à devenir autonomes.

En ce qui concerne les pratiques agroécologiques, nous misons sur la production et l’utilisation du compost et nous conseillons sur l’installation des plantes fertilisantes.

Au niveau de l’élevage, l’agroécologie participe au respect de l’environnement, de la santé humaine et animale. 

L’agroécologie, c’est le Consommer local, c’est éviter les importations. Nous ne maitrisons pas la qualité des produits importés mais, localement par contre, nous maitrisons les conditions de production.

Avec UCA-Zio, il y a une unité de transformation pour mettre sur le marché un riz du terroir. Si on veut respecter les pratiques agroécologiques, nous devons consommer ce que nous produisons dans les bonnes conditions. »

Pandam Nampoungue, animateur production végétale, Graphe (partenaire au Togo)

« Je suis animateur terrain chargé de la production végétale chez Graphe sur le projet. Mon rôle est d’accompagner les producteurs de riz sur le suivi technique de la production dans les champs école. Ces champs école sont des lieux de formation où les producteurs se retrouvent pour apprendre les itinéraires techniques. Je suis également chargé de leur apporter les semences.

Nous sommes là pour valoriser la complémentarité élevage et agriculture. Nous leur apprenons à produire le compost afin d’améliorer la fertilité de leur sol pour un meilleur rendement en fin de production.

Nous sommes chargés de promouvoir la qualité et la valeur ajoutée de ce riz local auprès des distributeurs. »

Découvrez quelques témoignages recueillis sur le terrain pour illustrer les enjeux du projet Du champ à l’assiette au Togo :

Vigno Etchevi, bénéficiaire du programme

« Je suis originaire de BOLOU AGBADOME au Togo. Je suis marié et père de 2 filles et 5 garçons.

Désormais, je donne les résidus de récolte du riz aux animaux. En retour, j’utilise les déjections pour fabriquer le compost que nous avons appris à produire pour l’apporter au champ et l’épandre sur les parcelles de riz. Grâce à cette pratique, nous avons un très bon résultat à la récolte.

Produire le riz et élever les chèvres en même temps, cela nous a beaucoup aidés. Notre alimentation est de meilleure qualité et nos revenus ont augmenté. Nous arrivons à payer la scolarité pour les enfants et j’ai même pu construire deux nouvelles chambres pour mes aînés.

A travers ces activités, j’ai vu mon évolution et je compte me perfectionner encore davantage pour devenir  dans quelques années une référence dans la production de chèvres et de riz local. »

Abalo, Animateur production animale ESFT (partenaire au Togo)

« Je suis animateur en production animale chez Elevages et Solidarité des Familles au Togo (ESFT) sur le projet Du Champ à l’Assiette. Mon rôle est d’accompagner les éleveurs dans l’amélioration de leur élevage de chèvres.

Je gère le suivi sanitaire régulier des animaux avec des Auxiliaires Villageois d’Elevages formés pour le projet. Avec eux, nous veillons au bon traitement des animaux (alimentation, soins et hygiène).

En parallèle, je forme les éleveurs à la fabrication de la pierre à lécher pour bien nourrir les chèvres.

J’interviens également sur les pratiques agroécologiques en formant les éleveurs à la production de compost issu de leur élevage et déposé sur leurs parcelles rizicoles. Par rapport aux intrants chimiques, il permet une meilleure rentabilité et une meilleure qualité de la production de riz.

Le dernier volet de notre action est la promotion du consommer local. Nous incitons les agro-éleveurs à consommer la viande et le riz issus de leur élevage et de leur champ. Au lieu d’acheter des produits importés congelés de mauvaise qualité, nous mettons l’accent sur l’offre locale de meilleure qualité. »

Marie Mafeli, gérante UCA Zio

« Je suis la gérante de l’Union de Coopérative Agricole de Zio. Mon rôle est de regrouper les éleveurs dans des coopératives pour valoriser le travail en équipe.


Nous accompagnons les producteurs dans l’obtention de leur statut et on les forme à la vie associative en collectivité. En réunions, nous sensibilisons les producteurs à la démarche qualité, de la production à la collecte du lait et du riz.

Mon rôle est également de former les éleveurs à l’entreprenariat pour aider le producteur à devenir autonomes.

En ce qui concerne les pratiques agroécologiques, nous misons sur la production et l’utilisation du compost et nous conseillons sur l’installation des plantes fertilisantes.

Au niveau de l’élevage, l’agroécologie participe au respect de l’environnement, de la santé humaine et animale. 

L’agroécologie, c’est le Consommer local, c’est éviter les importations. Nous ne maitrisons pas la qualité des produits importés mais, localement par contre, nous maitrisons les conditions de production.

Avec UCA-Zio, il y a une unité de transformation pour mettre sur le marché un riz du terroir. Si on veut respecter les pratiques agroécologiques, nous devons consommer ce que nous produisons dans les bonnes conditions. »

Pandam Nampoungue, animateur production végétale, Graphe (partenaire au Togo)

« Je suis animateur terrain chargé de la production végétale chez Graphe sur le projet. Mon rôle est d’accompagner les producteurs de riz sur le suivi technique de la production dans les champs école. Ces champs école sont des lieux de formation où les producteurs se retrouvent pour apprendre les itinéraires techniques. Je suis également chargé de leur apporter les semences.

Nous sommes là pour valoriser la complémentarité élevage et agriculture. Nous leur apprenons à produire le compost afin d’améliorer la fertilité de leur sol pour un meilleur rendement en fin de production.

Nous sommes chargés de promouvoir la qualité et la valeur ajoutée de ce riz local auprès des distributeurs. »

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