Programme Togo : MERCI pour votre mobilisation !

Ces dernières semaines, nous vous avons alerté au sujet d’un inquiétant retard dans notre collecte de fonds. Grâce à une formidable mobilisation de votre part, nous sommes heureux de vous annoncer que ce retard a pu être rattrapé.

Un atelier inter-partenaires sur le microcrédit animal

Tous les 2 ans, ESF organise des ateliers d’échange de pratiques et de connaissances, réunissant les partenaires de mise en œuvre des projets. Ces rencontres permettent de créer du lien entre ESF et ses partenaires, et entre les partenaires qui ont souvent des objets associatifs proches. En mars 2019, la 4ème édition de ces ateliers inter-partenaires s’est déroulée à Lomé au Togo, autour du microcrédit en animaux, le « Qui reçoit… Donne ». Après plus de 15 années d’utilisation de cet outil comme moyen d’appui des populations vulnérables désireuses de développer leurs activités d’élevage, ESF et ses partenaires souhaitaient prendre du recul pour capitaliser sur leurs pratiques et expériences. En quoi consiste l’atelier inter-partenaires ? Durant 5 jours, les 22 représentants des 10 organisations invitées et d’ESF ont travaillé à la mise en commun d’outils et de pratiques au sein de groupes de travail et pendant les visites de terrain en présence des bénéficiaires. Ces temps ont permis aux participants de travailler sur un référentiel technique et méthodologique commun, et d’analyser les approches de chacun, leurs similitudes et leurs différences. A l’issue de cette rencontre, l’ensemble des participants s’accordent sur l’intérêt que représente le microcrédit en animaux pour les familles paysannes. Considéré comme une alternative aux systèmes de financements traditionnels, il permet à des familles non éligibles à des crédits bancaires de renforcer et diversifier leurs activités d’élevages. De ces rencontres ressortent également des enjeux clés : Faire du processus de choix des bénéficiaires un moment de mobilisation locale forte, pour une meilleure adhésion et implication dans le projet ; Le microcrédit ne peut se faire sans apporter un appui technique ; L’implication des groupements d’éleveurs dans la gestion et la mise en œuvre du micro-crédit est à construire avec eux, pour la pérennisation de leur implication. Ces travaux permettront l’écriture d’un guide méthodologique à destination des partenaires et de tout acteur désireux de s’initier au micro-crédit animal. Ce fut surtout de belles rencontres et de riches échanges,  entre des équipes qui ont peu l’occasion de se rencontrer. Deux administrateurs, Bruno Guermonprez et Jean-Baptiste Hanon, et la chargée des relations donateurs Chloé Olivereau ont participé à cet atelier, enrichissant leur vision de l’association et de l’activité. Ce sont des éléments clé pour chaque poste et chaque mission au sein de l’association. Enfin, les participants ont exprimé le souhait de tester des espaces d’échanges d’informations entre acteurs opérationnels, pour poursuivre cette mise en réseau initiée par ESF, et réfléchissent déjà au thème et lieu du prochain atelier !

La Grande Enquête de 2018

Vous avez été près de 2 000 personnes – 1 371 par courrier et 546 par internet – à répondre à notre enquête diffusée en juillet 2018 auprès de nos fidèles donateurs et abonnés à la newsletter. Merci d’avoir saisi cette occasion d’exprimer vos avis sur votre relation avec Elevages sans frontières ! Vos réponses nous permettent de mesurer la qualité de nos échanges, d’identifier les points à renforcer et de mieux vous connaître pour adapter nos contacts avec vous. Notez que les résultats sont donnés par rapport au nombre de réponses exprimées pour chaque question. Les résultats de l’enquête   Pourquoi soutenez-vous Élevages sans frontières ? Parce que l’association : Propose le principe solidaire « Qui reçoit… donne » et non de l’assistanat (77%) Aide de manière efficace et concrète (60%) S’adresse aux familles vulnérables (49%) Comment jugez-vous l’accueil qui vous a été réservé lorsque vous avez fait un don ou à une autre occasion ? Réactivité : Satisfaisante (51%) Information reçue : Satisfaisante (58%) Qualité de l’écoute : Satisfaisante (54%) Réponse à vos questions : Satisfaisante (52%) Avez-vous été satisfait du dernier échange avec Élevages sans frontières ? 92% des répondants sont satisfaits du dernier échange qu’ils ont eu avec Élevages sans frontières. Comment trouvez-vous les contenus informatifs envoyés par Élevages sans frontières ? Nos lettres d’informations : Très satisfaisants (56%) Nos appels à dons : Corrects (63%) Nos comptes annuels : Corrects (47%) Avez-vous consulté notre site internet au cours des 12 derniers mois. Si oui, avez-vous trouvé facilement l’information recherchée ? N’hésitez pas à consulter régulièrement notre site internet pour toujours rester informé sur les actualités et projets d’Elevages sans frontières. Dans l’hypothèse où vous envisageriez de soutenir davantage à Élevages sans frontières SF, comment le feriez-vous ? (plusieurs choix possibles) En augmentant vos dons (60%) En promouvant notre action autour de vous (41%) Par un don régulier en prélèvement automatique (15%) Les dons réguliers par prélèvement automatique sont le meilleur moyen d’aider durablement les familles en toute sécurité. Pour souscrire, téléchargez le formulaire de souscription, remplissez-le, imprimez-le et envoyez-nous votre document. Parlez-vous d’Élevages sans frontières autour de vous ? Quels sont les causes que vous soutenez aujourd’hui ? (3 réponses max.) La faim dans le monde (52%) L’aide au développement dans le monde (50%) L’enfance (39%) Accédez à l’ensemble des réponses recueillies lors de cette grande enquête de 2018 en cliquant ici.

Burkina Faso : Dessinez leur avenir !

Dessinez leur avenir : En 2019, Elevages sans frontières ouvre un grand programme visant à accompagner 280 éleveuses et éleveurs burkinabé dans leur projet d’élevage familial.

Prélèvement à la source : rien ne change !

Prélèvement à la source : A partir de 2019, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ne modifie pas vos droits aux réductions fiscales associées à chacun de vos dons.

Bientôt le Tohu-Bohu Créatif lillois

Tohu Bohu Créatif Lillois : un rendez-vous solidaire Suite au succès de la première édition d’avril, plusieurs artistes et artisans locaux se réuniront pour une nouvelle expo-vente solidaire, dans une dynamique conviviale et festive, au café des Sarrazins. Ils présenteront des oeuvres dont les prix varieront entre 1 € et 99 € et dont les bénéfices seront reversés à l’association Elevages Sans Frontières afin de soutenir un projet d’amélioration des conditions de vie de familles rurales par le petit élevage au Sénégal. Diverses formes artistiques seront représentées : Peinture : Anne Petitprez Bijoux : Rachel Benkemoun Illustration BD et jeux de société : Benoit Toubab Textiles : Fée Home et Ludivine «Dis pas Non» Céramique : France Benkemoun Photographie : Andre jacquart Pointillisme : Nora Laure Juste avant les fêtes, c’est l’occasion de trouver des cadeaux qui, en plus d’être uniques et d’impliquer des artistes locaux, serviront une cause solidaire. Cette édition s’inscrit dans la lignée du Tohu Bohu de Douai, devenu un rendez-vous annuel incontournable depuis 7 ans. Informations pratiques Lieu : Café des Sarrazins – 52-54 rue des Sarrazins, Wazemmes, Lille Date : samedi 15 décembre & dimanche 16 décembre Horaires : samedi de 14h à 22h & dimanche de 11h à 17h Entrée libre Petite restauration sur place Pour toute information, contactez Manon Arpin : manon.arpin@elevagessansfrontieres.org

Parrainez notre action avec l’offre de votre choix

80% de nos ressources étant issues des dons de particuliers, vos dons représentent un socle sans lequel rien n’est possible. Aider les familles paysannes à améliorer leur alimentation et à dégager durablement des revenus implique une longue préparation. Cela passe par la mise en place de plusieurs étapes favorisant la durabilité de l’aide et par un accompagnement professionnel rigoureux. Pour répondre à ce travail de longue haleine, nous vous proposons aujourd’hui à soutenir notre action sous une nouvelle forme : le soutien régulier. Avec quelques euros par mois, parrainez notre projet au Togo durant 2 ans, ou laissez notre équipe affecter votre soutien selon les besoins des programmes. L’offre Togo : devenez parrain du projet des « 1000 perles » Ce projet mené jusqu’en 2020 est destiné à renforcer les pratiques d’élevage de pintades pour plus de 700 familles togolaises. [su_button url= »https://www.elevagessansfrontieres.org/devenez-semeur-despoir/#offre-togo » target= »blank » style= »flat » background= »#db7101″ size= »7″ wide= »yes » center= »yes » radius= »0″ icon= »icon: magic » class= »alignleft »]Je découvre cette offre[/su_button] L’offre Liberté : soutenez notre action dans son ensemble L’association  affecte votre contribution en fonction des besoins prioritaires des programmes. [su_button url= »https://www.elevagessansfrontieres.org/devenez-semeur-despoir/#offre-liberte » target= »blank » style= »flat » background= »#db7101″ size= »7″ wide= »yes » center= »yes » radius= »0″ icon= »icon: magic » class= »alignleft »]Je découvre cette offre[/su_button] Dans les deux cas, vous offrirez bien plus que des animaux et du matériel : – vous aidez chaque famille à acquérir une autonomie alimentaire, – vous leur permettez de tirer enfin profit et satisfaction de leur travail, – vous ouvrez la possibilité d’un avenir plus souriant pour leurs enfants. Merci d’étudier nos propositions et d’accompagner ces familles vers l’autonomie !  

Entreprises : fédérez votre équipe !

Ensemble, animons un partenariat impactant et innovant ! « Adoptés en 2015 par les Nations Unies, les Objectifs de Développement Durable (ODD) devront être atteints en 2030. Les états, entreprises ou associations sont incités à inscrire leur stratégie dans le cadre des ODD, notamment en y projetant leur cœur de métier et en y développant leur Responsabilité Sociétale. Porté par la mission simple et ambitieuse de faire de l’élevage un levier d’autonomie pour les populations paysannes vulnérables, je souhaite vous associer à cette aventure en partageant nos valeurs et missions afin de contribuer ensemble à l’atteinte de ces objectifs. » Elevages sans frontières collabore régulièrement avec des entreprises qui souhaitent agir concrètement contre la faim et pour le développement rural dans les pays en développement. Découvrez nos propositions concrètes et faciles à mettre en place sur :www.elevagessansfrontieres.org/Federez-votre-equipe

Burkina Faso : un témoignage à 4 voix

Il y a un peu plus de six mois, Elevages sans frontières lançait un appel à mobilisation pour démarrer un nouveau programme de 4 ans au nord du Burkina Faso. Le but : accompagner 200 familles vulnérables dans l’amélioration de leur sécurité alimentaire et économique grâce à l’élevage de volailles. Les activités ont démarré et de premiers signes apparaissent, annonçant que la situation des ménages ciblés s’améliore. En témoignent ces récits issus de différents acteurs du programme : Abdoulaye, leader communautaire à Damesma Dans des villages, les leaders communautaires servent d’interface entre les éleveurs, les partenaires locaux et la coordination du projet. C’est impossible d’implanter un projet sans connaitre les bénéficiaires. Moi j’ai l’avantage de vivre 24 heures sur 24 avec eux. Si quelque chose ne va pas, je suis directement au courant. Les coachs comme moi jouent aussi un rôle important dans la sensibilisation sur le genre. C’est souvent nous qui expliquons aux maris les avantages que trouvent les femmes dans l’élevage et la valeur d’une épouse qui gagne ses propres revenus. Comme nous sommes du village, les hommes nous écoutent et acceptent en général ce qu’on dit. » Marie, éleveuse bénéficiaire de volailles à Damesma « J’étais très contente le jour que les animateurs nous ont proposé de suivre une formation en aviculture, j’ai directement dit oui et maintenant je rêve d’une cour avec 40 volailles. Nous avons appris à nourrir les poules, à utiliser les abreuvoir et à désinfecter l’entrée du poulailler avec un pédiluve. Nous avons aussi été formés sur l’importance des vaccinations. Si une poule tombe malade, on risque de toutes les perdre et ce serait une catastrophe. Les poules sont comme des tirelires, nous pourrons les vendre pour assurer nos besoins. Moi, ce sera surtout pour la scolarité de mes enfants. Une bonne saison des pluies et une bonne gestion de nos animaux et je serai une grande éleveuse ! » Félicité, technicienne en élevage et santé animale « Pour moi, c’est clair : on ne peut pas développer le Burkina Faso sans impliquer les femmes. Celles-ci sont vraiment désireuses d’apprendre mais souvent elles manquent de techniques. Comme la plupart sont analphabètes, nous utilisons des images et nous parlons la langue locale. Ce n’est pas toujours facile de changer ses habitudes et de combattre les préjugés. Néanmoins, le fait que je sois une femme met tout le monde à l’aise. Je souligne que des mauvaises questions n’existent pas. J’ai constaté que des hommes étaient très curieux de savoir ce que leurs femmes avaient appris. Par exemple la technique d’utilisation de la fumure dans les champs. Ils ont vu que ça marchait et du coup, eux-mêmes utilisent la technique. Ainsi, tout le village profitent du projet ! » Docteur Mandé, vétérinaire privé à Kaya « Comme vétérinaire je ne soigne pas seulement des animaux malades, la prévention est au moins aussi importante. Avant chaque attribution d’animaux aux familles, je m’assure que tous sont en bonne santé et vaccinés. Comme le projet prévoit le suivi des soins gratuits pendant un an, je remarque que lorsque je passe dans les villages, tout le monde, même les foyers qui ne sont pas en lien avec le projet, demandent des conseils. C’est quelque chose que je ne peux qu’encourager. »