[ Témoignage ] Burkina Faso : une nouvelle pratique culturale intégrée à l’élevage

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Témoignage d’Adama Diallo, éleveuse à Monemtenga - Commune de Ziniare

« Je m’appelle Adama Diallo. Je suis arrivée dans le village de Monemtenga suite à mon mariage. Chez nous les peulhs, nous avons un lien très fort avec les animaux d’élevage. L’élevage est une de mes passions d’enfance.

J’ai eu la chance de faire partie des bénéficiaires du projet « La Voie lactée des femmes de l’Oubritenga« . C’est un projet qui me tient à cœur car il permettra aux femmes d’atteindre une autonomie financière qui renforcera les économies de leur ménage.

Au-delà des formations en élevage, nous avons reçu des chèvres et des semences de niébé fourrager : une première pour nous, femmes peulhs dont la communauté n’a pas pour habitude d’en cultiver, contrairement à la communauté mossi.

Nous avons récolté notre propre haricot et cette année nous n’allons pas en acheter. Cultiver le niébé est moins compliqué que nous le pensions. Désormais, nous le cultiverons pour ses graines et pour le fourrage qu’il procure à nos animaux. Cela nous mettra, eux et nous, à l’abri de la faim. C’est un bel apprentissage pour moi et ma famille. »

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