Questions fréquentes

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FAQ

Selon quels critères décidons-nous d'intervenir dans un pays ?

Le choix d’un pays est le plus souvent une réponse à une proposition de partenaires du réseau ou à la sollicitation d’associations locales. Pour être mis en place, un projet doit répondre à des besoins alimentaires et économiques, de familles en difficulté, intervenir dans un contexte stable, apparaître comme réaliste et viable aux vues des conditions et des traditions locales, et concerner un groupe de bénéficiaires motivés et impliqués dans le développement du projet.

Comment les familles bénéficiaires sont-elles choisies ?

Les familles sont choisies par nos partenaires locaux selon plusieurs critères permettant d’évaluer la vulnérabilité des familles : le nombre de repas par jour, le nombre de personnes à charge, le nombre d’enfants en bas âge, la motivation à développer un élevage.

Les bénéficiaires doivent accepter, avec l’aide de l’équipe locale, de fournir la main d’oeuvre et les matériaux locaux (terre, sable, etc.) nécessaires à la construction d’un bâtiment pour abriter les animaux et s’organiser pour assurer des réserves de nourriture et de stocker du fourrage pour les animaux.

Comment est évalué le coût des animaux ?

Le montant estimé pour chaque animal inclut tout ce qu’implique une activité durable d’élevage : l’achat de l’animal, le transport, le matériel d’élevage et de transformation (fromagerie, miellerie…), la formation agricole, la rémunération de l’équipe locale, l’organisation d’associations d’éleveurs, l’aide à la commercialisation de produits fermiers.

D'où viennent les animaux distribués dans les pays ?

Jusqu’en 2007, nous avons souvent importé des chèvres françaises de race alpine car elles offraient une bonne génétique et les meilleures garanties sanitaires. Désormais, nous privilégions pour les petits ruminants l’achat d’animaux locaux, souvent mieux adaptés aux conditions locales et moins coûteux. 

Pour les autres types d’élevages (poules, pintades, lapins, etc.), les animaux sont toujours sélectionnés et achetés dans le pays, directement par l’équipe locale, à des fournisseurs officiels garantissant la qualité et la bonne santé des animaux. 

Les animaux ne dévastent-ils pas l'environnement ?

Pour éviter que les animaux dégradent l’environnement, notamment via du surpâturage, les éleveurs sont accompagnés pour la mise en place des bâtiments d’élevage. Cela permet de protéger les animaux des intempéries (pluies, vent, soleil) et des vols, de leur offrir des conditions optimales d’élevage (température, ventilation, propreté, hygrométrie) et donc un bien-être aux animaux, cela permet également de limiter les méfaits de la divagation (accidents, pertes d’animaux, pâturage incontrôlé) et enfin cela permet de mieux maîtriser la distribution de l’alimentation et l’administration des soins aux animaux.

Élément non négligeable de préservation de l’environnement, les déjections des animaux sont stockées dans des fosses fumières et sont ensuite utilisées comme de la fumure organique pour fertiliser dans leurs champs de produits vivrières, ce qui réduit l’utilisation des produits phytosanitaires. Ainsi, l’élevage participe à la préservation des sols, de l’eau et de la biodiversité. 

Peut-on donner des animaux à Elevages sans frontières ?

Des éleveurs nous proposent parfois généreusement de donner des animaux ; nous ne pouvons malheureusement pas accepter cette aide en nature. Nous n’utilisons désormais que les potentialités locales pour approvisionner les projets en animaux : ces derniers bénéficient d’une rusticité certaine et de plus en plus de programmes locaux d’amélioration des animaux sont mis en place. Ainsi les bénéficiaires des projets bénéficient d’animaux performants et bien adaptés aux conditions locales.

Qui prend en charge l'alimentation des animaux ?

Dans certains projets, pour les familles bénéficiaires en situation de grande vulnérabilité qui ne peuvent pas nourrir leur troupeaux au démarrage, un stock d’aliment est fourni avec les animaux. Cette aide permet d’assurer la bonne santé des animaux en attendant que les familles dégagent des revenus suffisants pour prendre en charge l’achat d’aliments pour animaux.

Quand cela est pertinent, le projet intègre la mise en place de parcelles fourragères ou de cultures servant à nourrir les animaux. Ainsi, l’éleveuse ou l’éleveur produit l’alimentation des animaux et n’a pas à l’acheter, ce qui lui confère une plus grande autonomie et plus de revenus.

Dans quelles conditions les petits sont-ils transmis ?

Les conditions de transmission sont variables selon les espèces et les vocations des troupeaux. Pour les élevages laitiers (bovins ou caprins), ce sont uniquement les femelles, qui donnent naissance et produisent les produits consommables, qui sont transmises. 

De manière générale, l’éleveuse ou l’éleveur s’engage à transmettre des animaux d’âge et de poids équivalents à ceux qu’il a reçus: 9 poules et un coq, 2 moutons, 10 pintadeaux, 2 chèvres pleines, etc.

Peut-on recevoir des nouvelles des animaux offerts ?

Elevages sans frontières propose de faire des dons présentés avec des équivalences de montants d’animaux et non de parrainer un animal ou une famille. Ces dons représentent une participation à l’action d’Elevages sans frontières dans les pays ; ils sont utilisés en fonction des priorités.

Les donateurs peuvent connaître les programmes prévus avec les animaux concernés grâce aux lettres d’informations adressées aux donateurs, au site internet mis à jour régulièrement, ou en contactant le service donateurs.

Un suivi individuel et personnalisé de chaque don (envoi de photos de l’animal et de la famille aidée, information en fonction de l’actualité) impliquerait une équipe et une gestion lourde et coûteuse. La préoccupation d’Elevages sans frontières est avant tout d’optimiser la part des fonds consacrée directement à l’aide aux familles.

Pourquoi ne pas développer de programmes en France ?

Pour l’instant, Elevages sans frontières agit en priorité à l’international, car c’est sa mission de départ, et également parce que d’autres associations accompagnent les éleveurs en France. Ce ne sont pas les mêmes contextes et donc pas les mêmes compétences nécessaires. Mais pourquoi ne pas y réfléchir un jour?