Le projet « Or Gris des Savanes » accompagne les agroéleveurs·euses dans le perfectionnement et la diffusion de pratiques agroécologiques à travers le dispositif de « champ-école ».
Le contexte
Les champs-écoles agricoles
Qu’est-ce que c’est ?
Un champ-école est une parcelle agricole dégradée d’environ 0,5 ha, qui appartient à un agroéleveur bénéficiaire du projet qui en ouvre l’accès à 25 pairs pour se former collectivement à des pratiques agroécologiques.
Cette formation dispensée en plusieurs modules va permettre une amélioration de l’état de la parcelle et de ses rendements.
Les modules de formation dispensés
- Les techniques de lutte antiérosive (cordons pierreux ou diguettes enherbées, labours perpendiculaires aux courbes de niveau)
- La fertilisation organique (par le compostage avec la valorisation des fientes de volailles et les résidus de cultures)
- Les itinéraires techniques de cultures (calendrier, sélection des semences, association de cultures)
- Le reboisement d’espèces fourragères.
Grâce à la mise en place des champs-écoles, les sols sont plus fertiles, la sécurité alimentaire est améliorée et la nutrition des familles bénéficiaires et des pintades est assurée.
TémoignageS
Abou,
animateur cEA
Abou est animateur en productions végétales sur le projet « Or Gris des Savanes ». Son rôle est d’accompagner les agroéleveurs dans la mise en place des champs-écoles.
« Je suis fier d’avoir mis en place ces champs-écoles, les agroéleveurs s’autosuffisent et nourrissent leurs élevages aujourd’hui. »
Moumouni,
membre du cea kantandi
Djessi Moumouni (45 ans), membre du CEA Kantindi
« J’ai répliqué des techniques agroécologiques apprises dans les CEA dans mon champ de 0,5ha, notamment le labour suivant les courbes de niveau, le reboisement, le compostage et les techniques de semis améliorées du sorgho. Les résultats sont bien nets. Avant j’obtenais 0,5 sacs de sorgho (100 kg/ha). Avec la mise en application de ces pratiques, j’ai obtenu 4 sacs de grains (soit 800 Kg/ha). Cela m’aide dans le ménage et contribue bien à l’alimentation de mes pintades. Mais j’ai une doléance en direction du projet ; il serait bon que le projet nous aide à amener ces techniques dans nos terres de bas-fonds pour l’amélioration de la production de nos cultures maraîchères. »