L’année de la pandémie est marquée par un pic de la faim dans le monde
L’année de la pandémie est marquée par un pic de la faim dans le monde Comme les Nations Unies l’ont fait savoir récemment, la faim dans le monde s’est aggravée de manière dramatique durant l’année 2020 – une grande partie de la hausse est liée aux conséquences du Covid-19 et aux changements climatiques. Il est estimé que 811 millions de personnes soit environ un dixième de la population mondiale – était en situation de sous-alimentation en 2020. Et c’est l’Afrique qui a connu la plus forte poussée de la faim, avec une prévalence de la sous-alimentation estimée à 21 % de la population. Cette crise sanitaire révèle la fragilité profonde des systèmes alimentaires locaux : les petits producteurs peinent à vivre dignement de leur travail, dépendent des chaînes d’approvisionnement et des marchés locaux, sont trop peu soutenus face aux crises sanitaires et climatiques et font face à la concurrence des importations et au manque de filières pour valoriser leur production. Ce qui peut être fait La transformation des systèmes alimentaires est essentielle pour atteindre la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et permettre à tous d’avoir accès à une alimentation saine. Une des voies à suivre est de renforcer la résilience des plus vulnérables face à l’adversité économique – en mettant par exemple en place des programmes d’aide en espèces ou en nature pour réduire les conséquences de la pandémie ou l’instabilité des prix des denrées alimentaires. Ce que fait Elevages sans frontières sur le terrain Les équipes d’Elevages sans frontières contribuent à l’organisation d’un système alimentaire durablement plus juste par l’implantation d’activités d’élevage familial productives et respectueuses de l’environnement, par l’appui de pratiques agroécologiques, par le développement de circuits courts et la promotion de la production locale. Au Togo, les agroéleveurs s’initient à la production de compost en valorisant la fumure animale de leurs élevages. Dorénavant, la disponibilité d’engrais vert produit sur leurs exploitations agricoles permet progressivement de réduire la dépendance aux intrants chimiques et de reconstituer la fertilité de sols. En savoir plus sur le projet « du Champ à l’Assiette » Au Bénin, pour une consolidation du « Produire Local – Consommer Local », nous mettons en place un modèle innovant et écoresponsable de circuit-court de viandes locales, basé sur un partenariat entre des éleveurs et une entreprise privée. En savoir plus sur le projet « Filières vertes » Au Burkina Faso, nous améliorons la production laitière et la résilience des systèmes d’élevage dans le but de renforcer la résilience des éleveuses burkinabè. Notre appui passe par l’expérimentation de l’élevage caprin laitier conduit par les femmes, le développement d’un circuit court, juste et équitable pour une offre de produits laitiers de qualité et la promotion des produits locaux auprès des consommateurs. En savoir plus sur le projet « La voie lactée des femmes de l’Oubritenga » Au Maroc, afin d’améliorer autonomie sociale et économique des femmes, nous renforçons leurs compétences techniques et entrepreneuriales. Nous appuyons les initiatives collectives des éleveuses. En savoir plus sur le projet « Envol des femmes » Ensemble, engageons-nous avec détermination et pragmatisme pour une alimentation locale suffisante pour tous, en quantité et en qualité. La sécurité alimentaire de millions de personnes – dont beaucoup d’enfants – est en jeu. Il faut agir maintenant pour espérer atteindre l’objectif «Faim zéro» pour 2030 des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Je fais un don