Au Burkina, on se forme pour garantir le bien-être des animaux
Nous renforçons les capacités de 35 agro-éleveurs sur des pratiques d’élevage amélioré « La voie lactée des femmes de l’Oubritenga » est un projet mis en œuvre par Elevages sans frontières en collaboration avec son partenaire l’ONG APIL, dans la région du Plateau Central afin de contribuer à la souveraineté alimentaire du Burkina Faso par l’appui et la défense de systèmes alimentaires territorialisés durables et résilients face aux contextes climatique, environnemental et sécuritaire incertains. Débuté en septembre 2020, ce projet suit son cours dans les communes et localités chef-lieu de Ziniaré, Zitenga, Dapelogo, Ourgou Manega, Absouya, Nagréongo et Loumbila. Grâce au projet, les 22 et 23 décembre 2020 au centre agroécologique de Bissiga, 35 agro-éleveurs ont vu leurs capacités se renforcer sur l’habitat et l’équipement adaptés au bien être des bovins et caprins. Cette formation a été assurée par le chef de service de la direction provinciale de l’élevage de l’Oubritenga. Trois modules sur l’importance de l’élevage des ruminants, les races bovines et caprines existantes au Burkina, les atouts et limites des systèmes d’élevages (systèmes mixtes agriculture Élevage, système intensif), les normes d’implantation de l’habitat et les équipements adéquats ont été dispensés aux agro-éleveurs. Les participants ont félicité cette activité du projet qui selon eux, est d’une grande pertinence au regard de la dégradation des ressources naturelles, du contexte sécuritaire, sanitaire et la divagation des animaux. Ils ont reconnu l’importance de mettre en place des habitats et équipements adéquats pour une rentabilité de l’élevage des bovins et caprins. Ils ont aussi pris l’engagement d’être des relais dans leurs localités afin de divulguer les bonnes pratiques apprises. Leurs remerciements ont été adressés d’une part au formateur pour la qualité des échanges et d’autre part à l’ONG APIL et Elevages sans frontières pour ce projet qui vient apporter une valeur ajoutée à l’élevage dans la région du Plateau Central. Le projet ne s’arrête pas là. D’autres formations suivront à la demande des agro-éleveurs. Ensemble nous y arriverons !